L1 : les ambitions de Sylvain Marchal capitaine Haut-Marnais du FC Metz
Le FC Metz est de retour en Ligue 1. Avec un effectif peu renouvelé et le Haut-Marnais Sylvain Marchal comme «capitaine de route et de terrain», les Messins comptent bien ne pas décevoir leurs nombreux supporters et assurer leur maintien.
Le Journal de la Haute- Marne : Comment s'est passée la préparation du FC Metz, promu en Ligue 1 cette saison ?
Sylvain Marchal (défenseur central et capitaine du FC Metz) : «Elle a été à la fois relativement dure et longue, puisqu'elle a duré six semaines et demies. Nous avons eu du mal à la digérer. Depuis quelques jours seulement, cela va mieux. Comme toutes les préparations, il y a eu quelques pépins, mais pas de grosses casses.»
JHM : L'effectif du FC Metz a été peu renouvelé. Est-ce une bonne chose ?
S. M. : «On le saura à la fin du championnat ! Suivant notre classement, on pourra dire si cela a été ou non une bonne chose... Il n'y a pas de recette qui gagne. Ce qui est sûr, en revanche, c'est que l'on a travaillé avec beaucoup de sérieux et d'application. Tout le monde se sent concerné et déterminé.»
JHM : Quel est l'objectif du FC Metz pour son retour en Ligue 1 ?
S. M. : «Répondre le maintien, cela veut tout dire et rien dire. Bien évidemment, on aspire à faire une deuxième saison de suite en Ligue 1. Il est important pour le club de s'installer durablement en L1. On a des arguments à faire valoir.»
«Je repars avec le brassard»
JHM : Sur un plan personnel, quel est votre objectif ?
S. M. : «Faire une saison pleine. Mon premier objectif était, contrairement à la saison précédente, de faire une préparation complète, de A à Z. J'ai disputé tous les matches amicaux. Mon second objectif est de disputer une trentaine de matches. Le troisième, c'est d'être performant et d'apporter ma contribution au maintien de l'équipe.»
JHM : Porterez-vous cette saison encore, le brassard de capitaine ?
S. M. : «Oui, je repars avec le brassard. Cela montre la confiance du coach à mon égard. C'est un signe fort. Maintenant, mon statut n'est pas assuré. Je serais capitaine de route et, si je joue, capitaine de terrain.»
JHM : Le FC Metz compte plus de 10 000 abonnés. Cela vous inspire quoi ?
S. M. : «C'est une très bonne chose ! Pendant longtemps, il y a eu un désamour du public avec son équipe, une cassure. Là, il y a de l'engouement, une attente. C'est un vrai plus pour nous. Il y aura des périodes compliquées, il faut que les supporters en soient conscients.»
«De l'excitation et de l'impatience»
JHM : Des travaux ont été effectués au stade. Une pelouse toute neuve et chauffée a été posée. Est-ce que le FC Metz est en train de passer un cap ?
S. M. : «Les travaux sont hyperimportants. Il faut dire que le stade et les infrastructures étaient un peu vieillots. Un lifting était indispensable. Cela montre que le club va de l'avant et a envie de faire évoluer les choses. A nous, désormais, sur le terrain, de faire que cette marche en avant soit le début de quelque chose.»
JHM : Cette saison encore, le championnat, c'est Paris, Monaco et les autres, non ?
S. M. : «C'est vrai que l'on ne boxe pas dans la même catégorie que Paris et Monaco. Mais le FC Metz a d'autres atouts, d'autres arguments. Le public doit se reconnaître en nous. Nous ne sommes pas dupes, on ne sera pas devant ces deux équipes, mais ce seront des bons matches de gala à jouer, de vraies rencontres de coupe et si on peut faire quelque chose contre eux, on ne s'en privera pas !»
JHM : Qu'est-ce qui prédomine à quelques jours de la reprise : l'impatience ou l'inquiétude ?
S. M. : «L'impatience ! On a beaucoup travaillé pour arriver à cela. C'est un peu comme une rentrée des classes, il y a de l'excitation et de l'impatience. Il n'y a pas de peur. De toute façon, elle n'évite pas le danger... Il faut croquer dedans à pleines dents. Ce n'est que du bonheur !»
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