[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

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Séb

DNA du 08/01/2010 : Un mercato mal emmanché

Messagepar Séb » 08 janv. 2010, 07:48

Placé depuis mercredi sous recrutement contrôlé, le Racing se retrouve en fait aujourd'hui pieds et poings liés. Alors que Pascal Janin souhaite ardemment des renforts de qualité dans le secteur offensif, son voeu risque de rester pieux. Explications.

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Avant de recruter, le Racing doit dégraisser. Et vendre certains joueurs qui n'entrent plus dans les plans de Pascal Janin. A l'image de l'attaquant Simon Zenke, qui a un temps de jeu famélique depuis le début de saison. (Photo DNA - Michel Frison)

Dans sa tumultueuse histoire, jamais encore le Racing ne s'était trouvé dans pareille situation. Faute d'avoir répondu aux exigences de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), mercredi (lire notre édition d'hier), le club plus que centenaire a été placé sous recrutement contrôlé.

Concrètement, aucun renfort
ne peut débarquer aujourd'hui


Dans l'éventail des sanctions infligées par le gendarme financier du football français, cette mesure est toutefois la moins coercitive.
En National, par exemple, Louhans-Cuiseaux a été récemment frappé d'une peine bien plus lourde, en raison de ses problèmes financiers : une exclusion pure et simple de la compétition. En interjetant appel, le club bressan a gagné un sursis qui pourrait expirer au courant du mois.
Fort heureusement, Strasbourg n'en n'est pas là. Tout au moins pas pour l'instant. Mais le problème reste entier. Sur le compte courant du Racing, Alain Fontenla n'a toujours pas injecté le moindre sou. En nommant Luc Dayan pour restructurer le club - ce qu'il est parvenu à faire avec réussite du côté de Lille et de Nantes -, l'actionnaire majoritaire n'a visiblement pas l'intention de mettre la main à la poche.
Pour fonctionner, et notamment payer les salaires de ses employés, le Racing a pourtant besoin de liquidités. Avant de passer la main, le binôme Ginestet - Herzog avait fait savoir aux actionnaires qu'ils seraient sollicités dès les premières semaines de l'année, à hauteur de 800 000 euros.
Au total, il va falloir créditer le compte courant de 2,8 millions d'euros au cours du printemps, une somme récupérable à la fin de l'exercice après les éventuelles ventes de joueurs. Et c'est justement parce que Fontenla n'a pas déposé cette garantie que la DNCG demande expressément au Racing de garder une masse salariale constante.
Concrètement, aujourd'hui, aucun renfort ne peut débarquer à la Meinau, même s'il est libre de tout contrat ou prêté. Son contrat ne sera pas homologué par la Ligue professionnelle, du moins pas tant qu'un des 28 pros strasbourgeois n'aura plié bagages.
Et c'est justement là où le bât blesse. Parmi les joueurs placés sur la liste noire par Pascal Janin, aucun ne risque de déclencher une foire d'empoigne auprès d'acquéreurs potentiels. « Ça va être compliqué d'en placer un », reconnaît-on à mots couverts dans les couloirs de la Meinau.
A moins que le conseiller sportif Ralph Isenegger - définitivement injoignable - n'active ses réseaux et ne trouve un club au fin fond de l'Ukraine ou de l'Ouzbékistan, la porte de sortie devrait rester close pour ceux qui affichent un temps de jeu famélique en Alsace.
L'autre option consiste à se délester des gros salaires - du genre Gargorov ou Rodrigo -, voire de chercher à monnayer les rares joueurs à "valeur ajoutée", à l'image du petit Gueye. Hier soir, le coach envisageait pour la première fois cette hypothèse peu reluisante.
« Je serais peut-être obligé de lâcher des joueurs que j'aurais voulu garder, et il faut l'accepter », reconnaît le coach, dont la ligne de conduite apparaît de moins en moins claire au fil des jours. Ce qui a visiblement le don d'agacer une partie du vestiaire strasbourgeois.
Pour l'heure, les supposés allers et venues au sein de l'effectif se heurtent à un autre obstacle : la vacance de présidence. Depuis le 4 décembre, Julien Fournier est le seul à être habilité à apposer sa signature au bas d'un papier officiel émanant du Racing.
Or le PDG, dont on est sans nouvelle depuis le début de l'année, négocie son départ. Sauf à obtenir de lui une dérogation, les nouveaux dirigeants ne peuvent rien entreprendre. Ils ne sont pas non plus pressés de clarifier la situation, aucune assemblée générale de la SASP n'ayant été convoquée pour l'heure. Quand on sait que le délai légal pour réunir les administrateurs est de quinze jours, le statu quo risque fort de perdurer.

« Je m'étonne de voir
que l'encadrement
grossit de jour en jour »


Cette situation ne cesse d'irriter les "petits" actionnaires, de plus en plus remontés. « Les repreneurs ne prennent pas en compte l'environnement local et font fi de nos considérations, déplore Dominique Pignatelli. Je m'étonne aussi de voir que l'encadrement du club grossit de jour en jour, avec les arrivées d'un chargé de communication, d'un conseiller sportif, voire d'un recruteur ou d'un adjoint, alors que la masse salariale est encadrée. De notre côté, on reste vent debout contre les nouveaux venus. Notre projet de reprise avance. Encore faudrait-il avoir un vendeur identifié en face de nous. »
Dans ce contexte toujours aussi glacial, Luc Dayan cherchera cet après-midi, devant la presse, à rendre son action crédible et présentable. Faut-il s'attendre à un nouveau tour de passe-passe ?

Séb.K.

renard

RC Strasbourg : Cyril Serredszum adjoint de Janin

Messagepar renard » 08 janv. 2010, 18:43

Cyril Serredszum adjoint de Janin (DNA)

Enfin du concret au Racing. Tel qu'il l'a confirmé cet après-midi avant la conférence de presse donnée depuis 16h30 par Luc Dayan, Pascal Janin dispose désormais d'un adjoint. Cyril Serredszum, qu'il a croisé lors de son époque messine, sera à Strasbourg dès lundi pour le seconder.

Cyril Serredszum, 38 ans, a déjà occupé ce poste au FC Metz, contribuant ainsi à la remontée des Lorrains en Ligue 1 en 2007. En tant que joueur, il a arpenté le milieu de terrain à Metz, puis Montpellier et Martigues.

Le contrat s'étendra sur un an et demi. Cyril Serredszum a accepté de l'honorer avant même de pouvoir le signer, sachant qu'en l'absence de président à l'heure qu'il est, ce n'est pas possible...

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Fredfred57
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Fredfred57 » 08 janv. 2010, 18:49

8/1/2010
Info L'Alsace: "La trésorerie du RCS, qui a suffi à payer l’omnisport (150.000€), ne permettra pas de régler les salaires de janvier. Sans apport financier de l’actionnaire ou vente de joueurs, le club sera incapable de faire face à ses obligations"
Le spectre de la cessation de paiement est donc toujours présent.

renard

Re: RC Strasbourg : Cyril Serredszum adjoint de Janin

Messagepar renard » 08 janv. 2010, 18:59

www.rcstrasbourg.fr

Ce vendredi après-midi, Luc Dayan a rencontré la presse. Cinq jours après son arrivée au Racing, il a dressé un premier état des lieux et évoqué les sujets d'actualité.
Déjà actif dans les bureaux, il a mis en route certaines choses et les expose de manière posée et sereine. Pour lui, le Racing va bientôt sortir de l'hiver.

* LA DNCG

Nous devons revoir la DNCG le 19 janvier à notre demande. Nous avons demandé la possibilité de présenter de nouveaux éléments à cette date et de développer plusieurs points plus en détail. Ainsi, avec le travail qui sera effectué d'ici là, la DNCG aura une vision plus globale de la restructuration qui est lancée.

* LA STRATEGIE SPORTIVE

La priorité est de renforcer l'équipe première compte tenu de certaines contraintes. Dans un premier temps, nous allons épauler Pascal Janin en répondant à sa demande d'un adjoint extérieur. Il avait carte blanche pour choisir une personne avec qui il a déjà travaillé, quelqu'un de confiance et avec qui il pourra travailler en harmonie. Cyril Serredszum arrivera lundi pour signer un contrat de six mois, qui se prolongera en cas de maintien en L2.

Au niveau des joueurs, à chaque fois que nous pourrons libérer de la masse salariale, nous pourrons prendre un ou plusieurs joueurs pour un salaire équivalent. Nous travaillons en fonction de cela. Il y a différentes hypothéses par poste et en fonction des beoins du groupe. Quelques joueurs de l'effectif actuel sont susceptibles d'être libérés, ce sont des joueurs qui ne sont plus jugés indispensables par l'entraîneur. En ce qui concerne les ventes de joueurs, nous ne sommes pas pressés.

L'autre priorité est de relancer la formation. Avec Jean-Marc Kuentz, nous avons identifié les manques du Centre et les besoins à court et moyen terme. Un travail remarquable est réalisé dans cette structure. Mais il y a eu un turnover trop rapide ces derniers temps, qui a causé certains soucis. Il faut redonner les moyens à la formation de pouvoir lutter contre la concurrence. En gros, il faut que le RCS redevienne le plus compétitif possible à terme.

* LA STRATEGIE D'ENTREPRISE

Ma première mission était de faire en sorte que les différents services redeviennent force de proposition. Le financier et l'administratif seront encadrés par Benoît Rousseau; la communication par Hervé Seck; enfin, le sportif par Ralph Isenegger. Ces trois personnes interviennent sous forme de conseil. Indépendamment des résultats sportifs, il faut remettre en route le Club. Il faut régler pas mal de petites choses, refaire des réunions de services pour coordonner le travail de chacun. Une fois que les choses seront plus claires, l'organigramme se clarifiera aussi.

* L'ASPECT CAPITALISTIQUE

Il faut entreprendre un travail de simplification de la structure juridique du mode de fonctionnement du RCS. Il y a toute une réorganisation capitalistique à faire.

Par ailleurs, il y aura prochainement une ouverture du capital à des investisseurs locaux. C'est une décision assumée et mise en oeuvre. La finalité est d'augmenter les fonds propres de la SASP. Je vais rencontrer beaucoup de gens dans les prochains temps. Il y a plein de personnes de bonne volonté en Alsace, et beaucoup d'industriels de grande qualité.

Tout le travail global se fait en coordination avec l'ensemble des collectivités locales et nationales. Le sujet de Strasbourg concerne beaucoup d'acteurs. Tout se fait en transparence avec les institutions.

Séb

DNA du 09/01/2009 : Juste une parenthèse

Messagepar Séb » 09 janv. 2010, 08:01

Si les conditions climatiques le permettent, le Racing humera à nouveau, l'espace d'une soirée glaciale, les effluves des grands soirs. Les Strasbourgeois tenteront d'oublier l'indescriptible barnum qui règne en coulisses pour se consacrer à leur métier. Et voudront faire bonne figure contre Lyon. C'est pas gagné.

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Nicolas Fauvergue et le Racing, même face à une équipe de Lyon privée de plusieurs joueurs majeurs, va devoir réaliser un grand match pour se qualifier pour les 16es. (Photo archives DNA - Michel Frison)

Croiser la route de Lyon, même par un temps à ne pas mettre un footballeur - encore moins un spectateur - dehors, cela convoque invariablement des images d'une époque pas si lointaine mais pourtant bel et bien révolue. Celle où le Racing était encore un habitué de l'élite et attirait la foule à la Meinau quand un gros client y débarquait d'un pas décidé.

En tirer profit avant de
retomber dans l'indifférence


Revoir Lyon, donc, « l'équipe qui reste celle de la décennie écoulée même si elle est un peu moins fringante aujourd'hui », aux dires d'Habib Bellaïd, constitue aussi un crève-coeur. Car ces retrouvailles permettent de mesurer l'écart abyssal qui s'est creusé entre les deux clubs, à la trajectoire pas si éloignée quand Jean-Michel Aulas en prenait les commandes, voilà vingt-trois ans.
Entre-temps, les Gones ont glané sept titres de champion et sont devenus incontournables sur la scène européenne. Dans le même intervalle, le Racing a vu passer neuf présidents et vécu nombre de désillusions. Les pires étant peut-être encore à venir.
Mais puisqu'il peut encore être question, de temps à autre, de sport au Racing, autant faire abstraction du contexte trouble. Avant de se replonger dans le triste quotidien de la Ligue 2, d'affronter des lendemains incertains et de s'exposer à un grand chambardement dans ses rangs, ce match représente en quelque sorte une parenthèse enchantée pour les galériens de Pascal Janin.
Tous l'abordent « avec enthousiasme ». Pour certains, qui seront invités à plier bagages « pour des raisons économiques », selon le coach désormais très soucieux des finances du Racing, il pourrait même s'agir d'adieux sous le maillot bleu.
Face à la formation de Claude Puel, qui traverse elle aussi - à son échelle - des zones de turbulences, personne n'a l'outrecuidance de parler d'exploit. Il suffit de se rappeler que les six derniers passages des Rhodaniens à la Meinau se sont soldés par autant de revers cinglant pour les Alsaciens, qui ont encaissé quinze buts et n'en ont rendu qu'un seul.
« On a un petit coup à jouer, veut se convaincre Janin. On se retrouve dans la position du plus petit, comme les équipes que nous avions rencontrées aux tours précédents (Biesheim et Thionville, ndlr). Celles-ci nous avaient posés des problèmes. Tâchons d'en faire autant. »
La mission s'annonce d'une complexité infinie. Même s'il voyagera léger ce soir - Makoun est à la CAN, Govou, Cissokho et Clerc sont blessés, Gonalons et Pjanic suspendus -, l'OL dispose de ressources suffisantes pour "tordre" le Racing, comme à l'accoutumée.
D'autant que le manque de motivation ne saurait être invoqué. Puel et les siens sont contraints de se raccrocher aux deux coupes nationales - ils rejoueront dès mercredi contre Metz en Coupe de la Ligue - pour sauver une saison mal emmanchée, qui les voit pointer à treize longueurs de Bordeaux, à une inhabituelle sixième place.
« Ce match est une bonne chose pour la concentration et la motivation, peut-être moins pour ce qui est de se qualifier », convient Janin.
L'espace d'une soirée, les projecteurs hexagonaux se braqueront à nouveau sur la Meinau. Aux Bleus d'en tirer profit, avant de retomber dans l'indifférence et la nuit. Une nuit glaciale et bien sombre, par les temps qui courent.

Séb.K.

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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar hatchayak » 09 janv. 2010, 14:08

mais est-ce que c'est possible un b.ordel pareil?! ca sent la rétrogradation administrative à plein nez...et en janvier les joueurs plus payés???

et après yen a qui se plaigne de notre situation....

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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Fred » 09 janv. 2010, 16:29

L'absence de salaire ne va pas aider les résultats.

Le gros foutoir ne va pas aider des investisseurs à mettre des billes (surtout vu comme les minoritaires sont traités).

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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Symph57 » 09 janv. 2010, 21:01

14 minute de jeu :

Strasbourg : 0-2 : Lyon

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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Symph57 » 09 janv. 2010, 22:02

56e :

Strasbourg : 1-2 : Lyon

Les Lyonnais souffrent depuis le but Strasbourgeois.

Séb

DNA du 10/01/2010 : Tant qu'il y a de la vie

Messagepar Séb » 10 janv. 2010, 08:19

Face au réalisme lyonnais, le Racing est parvenu hier soir à faire un peu plus que de la résistance, prouvant que son cas n'était pas définitivement désespéré. Mais l'agitation qui règne en coulisses n'autorise pas à envisager de manière béate des jours meilleurs. A vrai dire, le plus dur est toujours à venir.

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Résistance oui, exploit non pour Régis Gurtner et le Racing dominés par la puissance et la rapidité de Lyon. (Photo DNA - Laurent Réa)

Ceux qui ont bravé le froid et la neige, hier soir, pour prendre place dans les travées de la Meinau ont assurément eu raison. Ce n'est pas demain la veille qu'ils reverront des noms ronflants du football français, à l'aisance technique si agréable pour les yeux. Ni peut-être même des buts magnifiques, à l'image des réalisations de Gomis puis de Bastos en l'espace de trois minutes, autour du premier quart d'heure de jeu.

Au moins les Bleus
ont-ils proposé du jeu


Raisonnablement, le Racing de Pascal Janin, actuel relégable en Ligue 2 à mi-championnat et plongé dans un océan de perplexité, ne pouvait ambitionner de créer l'exploit face aux Lyonnais. Il n'y est pas parvenu, se heurtant à l'implacable réalisme des Gones, qui avaient fini l'année écoulée sur les rotules, à la sixième place de la L 1.
Au moins les Bleus ont-ils proposé du jeu après leur entame qui laissait craindre le pire, parvenant même à réduire la marque par Fauvergue - auteur de son douzième but de la saison, toutes compétitions confondues - avant la pause.
« Ce but vient récompenser nos efforts, note Pascal Janin. On aurait pu exploser, mais on ne s'est pas affolé, on est resté organisé. D'habitude, sur l'aspect mental, on affiche nos limites quand ça se passe mal. Après, Lyon a des atouts que l'on n'a pas. »
Si le doublé de Bastos a définitivement éteint la flamme de l'espoir, l'essentiel est ailleurs. Cette équipe-là n'est donc pas exclusivement vouée à désespérer son public.
Elle dispose peut-être même des ressources suffisantes pour s'extirper de sa mauvaise passe en championnat, à condition de ne pas tout chambouler dans les grandes largeurs. Ce qui est loin d'être acquis, à entendre Luc Dayan ou même Pascal Janin, qui ont bien intégré « les raisons économiques » pour remodeler l'effectif.
« Cette équipe a du potentiel, elle a les moyens de remonter au classement », murmure d'ailleurs poliment Claude Puel.

Vers un match
Dayan - Fournier ?


Dans la tribune présidentielle, un courant d'air glacial a aussi semblé figer les rivalités actuelles en un tableau cocasse. Christophe Cornelie, l'homme qui avait quitté la ville sans laisser d'adresse le jour où l'actionnaire majoritaire Alain Fontenla avait décidé de se retirer avant de virer casaque, y a pris place.
Installé au côté de Luc Dayan, l'homme est censé débloquer une situation inextricable en récupérant l'indispensable droit de signature de Julien Fournier.
Un rang plus bas, le toujours PDG du Racing, justement, n'a visiblement pas l'intention d'accorder quoi que ce soit à la troupe de Fontenla.
Soutenu par les autres actionnaires, ceux qui étaient déjà en place avant le grand remue-ménage de début décembre, Fournier a gardé ses distances avec les hommes placés au-dessus de lui, ce qui augure peut-être une énième passe d'armes...

« Plus facile d'affronter Lyon
qu'Arles ou Laval »


En attendant de connaître le dénouement de ce match-là, a priori dès demain (18h) lors du conseil d'administration de la SASP, l'équipe devra apprendre à revivre sans les projecteurs de cette soirée exceptionnelle et se replonger dans un quotidien bien moins clinquant.
« Il est plus facile d'affronter Lyon qu'Arles ou Laval, prévient Janin. On verra si nous sommes capables de reproduire contre des équipes de L 2 notre prestation du soir. »
Début de réponse, vendredi prochain, contre Laval justement. Ce sera encore à la Meinau, la grâce technique et l'enthousiasme populaire en moins.

Séb.K.
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