J'aurais dû citer l'intégralité, mais juste pour rendre un peu plus lisible...
wkm a écrit :
Reste à se poser les bonnes questions aujourd'hui : cette identité peut-elle nous permettre de remonter dans l'élite ?
(...)
Je vois dans le choix d'un directeur sportive un premier signe de cette volonté de changer. L'entraîneur bose par principe à 1 ou 2 ans. Il faut un relais pour porter une identité technique, une vision et un temps plus long.
Le recrutement d'un technicien "extérieur" pourrait être un second signe. Nous avons trop marmitonnés dans les vieux pots : Muller en DS, Cartier ... De vrais serviteurs du club mais un FC metz peut-être aujourd'hui techniquement dépassé ?
Ca fait des temps immémoriaux que je suis d'accord avec cette ligne, ce n'est pas pour dire le contraire sur un post aussi bien argumenté.
Effectivement, le constat est assez juste. Nonobstant la réthorique de la nation reconnaissante, changer la culture locale est la seule manière de s'en sortir. Ce n'est pas tant que ce choix d'identité de jeu (sur lequel on peut détailler à loisir et avec un peu plus de nuances, mais ce n'est pas le propos) soit en soi mauvais, c'est juste qu'il est insuffisamment différenciant (pour faire court, il est plus facile d'apprendre à jouer comme les équipes de Tony Pulis que comme celles de Jurgen Klopp). Conséquemment, au mieux la loterie, au pire l'assujettissement à la domination de clubs qui ont plus de moyens pour faire la même chose avec des joueurs meilleurs de manière récurrente.
Du coup, il faut changer, et la nomination d'un directeur sportif qui a pour vocation de construire une identité qui traverse de manière pérenne l'ensemble des équipes du club est de ce point de vue un signe fort.
Ca ne va évidemment pas sans poser un certain nombre de problèmes, et Mimiche a raison de pointer que l'un d'entre eux est, de manière prépondérante, la question du timing. Tout ça prend évidemment un certain temps (voir aussi : Beguiristain à City) et il va bien falloir résister à la pression du résultat immédiat (i.e. ne pas considérer que la saison est catastrophique si on reste un peu en L2, à condition -non négociable- que les signes de la progression soient tangibles).
Reste que ça nécessite aussi (en l'absence de ressources financières infinies) une vraie réflexion sur la structuration du club, en particulier dans ses fonctions de scouting et de recrutement.