AL1 a écrit :Que de nobles souvenirs ...
Personnellement je suis mitigé entre ...la joie de voir une icône de ma jeunesse qui j espère va réussir ce Pari et insuffler de l air grenat à cette équipe sans âme ...et la tristesse que je ressentirai à la lecture du forum et de son irrespect pour l homme si l échec est au rendez vous...
Mais même si je n arrive pas à savoir si c est le bon choix pour la situation actuelle... Je reste terriblement heureux que hinsch puisse ENFIN être le coach de son équipe de toujours.
Et vu que le président essaie Apparement de ne pas répéter les erreurs du passé avec une réaction au bon moment... J espère qu il donnera les moyens nécessaires à Philippe pour nous faire rêver à nouveau... Rêver d un graouilly que l on respecte de partout et de semer à nouveau le respect sur la pelouse de saint Symphorien.
Les gens de cette génération, je veux dire de ma génération, qui ont connu une histoire longue, les 35 ans de présence en première division, les artilleurs de Metz, la génération 84-88, les années Muller et le retour à l'instabilité sportive depuis 2002, peuvent mesurer le poids vénéneux de la nostalgie. Ce FC Metz que nous avons connu, en gros entre 1968 et 1999, a disparu. Il n'a pas su muter, ou pas pu. La faute essentiellement au système de président propriétaire qui rend impossible toute augmentation du capital sans cession des parts de l'actionnaire-président majoritaire. C'est une question de dimensionnement qui n'a jamais été résolue pour des raisons structurelles.
Dans le football post Bosman, le financier est devenu plus qu'avant un prérequis. On ne reviendra pas en arrière. Jamais. On le pourrait sportivement si on pouvait conserver une génération Gambardella plus de trois ans.
Ce n'est plus possible.
Dès lors, on ne peux plus se servir de la nostalgie que pour regretter. Ou espérer. Cartier, du National à la ligue 1 a réussi une épopée dans nos moyens. Rester en ligue 1, c'est une autre affaire. Avec l'infléchissement de moustache Thiriez vers l'irréversible orientation vers la franchise des clubs de ligue 1 protégés sportivement, où la logique organisationnelle de la coupe de la ligue va finir par s'étendre au championnat, Serin sait que la survie d'un FC Metz de haut niveau va se gagner cette année.
Dans deux ans ce sera plus difficile. Et chaque année de plus rendra le déséquilibre de budget entre club relégués et club pensionnaires de ligue 2 insurmontable.
Les derniers naifs sont ceux qui croient au sportif. La réussite du PSG n'a rien de sportif au sens où réunir les joueurs les plus talentueux, de deux ou trois niveaux supérieurs à l'ensemble des joueurs évoluant dans la division sportive permet de triompher sans gloire.
Je n'ai cessé de le dire, le FC Metz est dimensionné pour la ligue 2 ou pour jouer le maintien en ligue 1. Mais, car il y a un mais, y rester plusieurs saisons d'affilées nous permettrait d'avoir de meilleures chances d'y rester.