Je te répondrai avec amitié.omardo57 a écrit :Bonsoir Mr Ambroiseparé !
Finalement te répondre semble compliqué car tu as pris le temps de la reflexion et cela impose que je l'ai pris aussi pour marquer simplement mon respect.
Tu abordes des points différents :
Pouliquen : il est vrai qu'il a fait des mauvais choix et peut être que ce n'est pas l'homme de la situation en tout cas on le saura bientôt ! Ce qui est sur c'est qu'il a une mission a finir et d'après ce que l'on voit il ira au bout (ça semble logique).
Mokhtari : Ces états d'âme n'avaient pas à être révélés au grand jour même s'il était frustré (ce que je conçois).
La presse : Trop peu de notre côté ces journalistes lorrains (soi-disant) déjà que l'équipe n'a que peu le soutien global du public. Cette série d'articles ressemblent à un rejet du club tout bonnement et à rien d'autre mais des fois les apparences sont trompeuses alors va savoir.
Serin : Il a les qualités d'un bon gestionnaire mais ne sera pas un grand communiquant. Par contre la montée, le stade, son entreprise, ça doit faire beaucoup quand même ...
Voilà mon avis.
sinon c'est bien écrit !
Sur Pouliquen d'abord. Juger son action ne se pourra faire qu'au soir de la 38 eme journée. Sa marge de manœuvre est en peau de chagrin mais quel discours peut il tenir autre que celui qu'il tient? Positiver pour entretenir un optimisme que les faits démentent, convaincre du potentiel, écarter une crise qui e toute façon éclatera en cas de non montée ou disparaîtra dans l'ivresse de l'accession. Il est prisonnier d'une logique de communication qui peut sembler exaspérante mais pour laquelle il n'a pas d'autre alternative.
Le cas Mokhtari démontre la difficulté de maîtriser la communication au sein d'un club de football et j'imagine la gourmandise du journaliste a présenter des fissures dans la cohésion du groupe propre à en affaiblir le collectif.
Car la presse comme tu le soulignes avec justesse joue un rôle où les frontières entre rapporter les faits, analyser les faits de jeu et en expliquer les causes deviennent floues quand elles ont pour conséquences le dénigrement de l'entraîneur, sa mise en porte à faux car après tout si on lui doit des choix heureux dans les victoires et malheureux dans les défaites ce sont au final les joueurs qui jouent. Quant au choix des joueurs cadres, des titulaires il me parait évident que beaucoup de paramètres nous échappent et si les questions sont légitimes il faut avoir la modestie de reconnaître qu'on ne sait pas tout.
Pour ce qui est de Bernard Serin, là encore ce sera à la fin de la foire qu'il faudra compter les bouses... Mais admettons qu'il joue gros, très gros même...
Et j'ai très peur qu'on soit arrivé à la conclusion d'une histoire, d'un cycle qui avait toujours fait de Metz, depuis les années trente, une sorte d'exception dans le championnat français, un petit club rendu solide par la prudence, incapable de changer de dimension après 98. Il y a des déclins douloureux et des crépuscules d'amertume. Lundi c'est bien plus que la victoire que nous sommes en droit d'exiger, c'est simplement le droit de rêver encore. Et ça, ça n'a pas de prix.