RL 04/04/2010 - Très chère victoire ...

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Séb

Johansen : « Ce serait bête de se mettre à douter »

Messagepar Séb » 04 avr. 2010, 19:59

Les prestations inabouties de son équipe et les résultats mitigés des dernières semaines n’ont pas atteint la confiance de Pascal Johansen.

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« Cette semaine, j’ai senti un groupe un peu plus en jambes», explique Pascal Johansen. La preuve aujourd’hui ? Photo Karim SIARI

Au classement des joueurs utilisés, son nom arrive en deuxième position, juste derrière celui de Matheus Vivian. 2 314 minutes de jeu en vingt-sept matches et autant de titularisations. Sur le terrain, Pascal Johansen est une des pièces maîtresses du dispositif d’Yvon Pouliquen. Hors terrain, il est aussi une des voix les plus lucides et pertinente des vestiaires messins. Capable d’autocritique, une denrée qui se fait rare dans le milieu, le joueur se pose aussi en rempart face aux vagues d’inquiétudes soulevées par les récentes prestations de son équipe. A quelques heures du derby de l’Est acte II, parole à l’Alsacien de Saint-Symphorien…

• Prenons le contre-pied des propos et du sentiment ambiant alimentés par les derniers résultats du FC Metz : y a-t-il, selon vous, des motifs d’optimisme ?

« Il y en a, oui : nous sommes troisièmes du championnat, nous sommes quasi invaincus à domicile, c’est la preuve que nous réalisons une saison plutôt régulière… même si, en ce moment, les résultats sont un peu moins bons. Cela n’a pas entaché l’ambiance au sein de notre groupe. »

« Nous avons besoin d’encouragements »

• Vos quatre derniers matches sans la moindre victoire n’ont donc pas entamé le moral des troupes ?

« Non. Nous avons déjà traversé ce genre de période. Et à chaque fois, l’équipe a montré sa capacité de réaction et son envie d’aller de l’avant. Même quand nous sommes moins bien sûr le terrain, comme ça a été le cas ces derniers temps, le groupe reste serein. Entre nous, ça roule toujours. Il y a la même implication des uns et des autres à l’entraînement, avec le même projet commun. Nous avons vraiment envie de ne pas faire comme l’an dernier, de montrer que l’on est capable de ne pas trembler dans la dernière ligne droite. »

• Si on vous suit, on peut donc penser que l’inquiétude qui a percé dans la presse ou dans les tribunes de Saint-Symphorien est démesurée, sinon injustifiée ?

« Non, c’est sûr que nos derniers matches n’ont pas forcément rassuré les gens… Mais à huit journées de la fin de saison, nous avons besoin d’encouragements, pas de sifflets. Ceux qui étaient montés des tribunes durant le match aller contre Laval étaient justifiés : on perdait 2 à 0, on était dix-huitième au classement… Mais aujourd’hui, nous sommes dans une situation tout autre. La critique, nous sommes tous près à l’accepter, évidemment, mais après les matches. A ce moment-là, elle est toujours plus constructive. »


• Si l’on vous dit que votre équipe semble fatiguée, vous répondez quoi ?


« Que c’est peut-être normal d’avoir un coup de mou à cette époque de la saison. Nous venons de passer l’hiver, les conditions d’entraînement n’ont pas été faciles… Tout cela fait que nous sommes un peu moins dans le rythme. Sur le terrain, ça se matérialise par moins de mouvements, des gestes techniques moins réussis, moins de folie… Tout cela donne des matches moyens. Nous sommes conscients de ne pas avoir été bons ces temps-ci, mais ça ne doit pas prendre le dessus. Nous avons toujours un point d’avance au classement. Ce serait bête de se mettre à douter alors que nous avons les cartes en main. »

• Vous-même n’avez pas échappé à ce "coup de mou" ?

« C’est vrai, j’avais un peu moins de jus et donc j’éprouvais davantage de difficultés à répéter les efforts. Mais le week-end de trois jours que nous avons eu nous a fait du bien. Cette semaine, j’ai senti un groupe un peu plus en jambes. »

• Nantes, Guingamp ou Châteauroux, plus récemment : Metz semble avoir du mal face aux équipes du bas de tableau. Votre prochain adversaire strasbourgeois risque d’être de la même trempe que ces derniers…

« Ce sont des équipes qui jouent à l’énergie, au combat. C’est parfois compliqué de se retrouver face à elle. Strasbourg, ce sera peut-être un peu différent. Ils possèdent des joueurs de ballon et puis, ils seront chez eux, ce sera un derby : ce n’est pas forcément Metz qui aura la pression du résultat. Nous serons donc peut-être plus à l’aise que nous ne l’avons été contre Châteauroux, avec plus de moyens de les contrer. »

• Ce match à Strasbourg est-t-il un match couperet ?

« Je n’aime pas cette expression. Dans mon esprit, il y a des matches plus importants que d’autres, maintenant de là à parler de match couperet… Je préfère être à Metz, aller à la Meinau et me dire qu’il faut gagner pour rester devant plutôt que d’être à Strasbourg et de me battre pour éviter la relégation. »

Cédric BROUT.

Séb

Re: RL 04/04/2010 - Très chère victoire ...

Messagepar Séb » 04 avr. 2010, 20:01

L’info

Wiltord aurait pu être strasbourgeois. Le mardi 8 décembre dernier, Sylvain Wiltord a assisté à la défaite de l’OM en Ligue des champions face au Real Madrid, aux côtés de Jean-Pierre Papin. Il ne s’agissait pas seulement, pour les deux hommes, de regarder un match de leur ancien club : leur rencontre visait à envisager la venue de l’attaquant aux 92 sélections à Strasbourg, alors présidé par Julien Fournier, qui venait d’annoncer la venue de JPP en remplacement de Pascal Janin. La suite est connue : Papin n’est jamais venu, Julien Fournier n’est pas resté, Sylvain Wiltord a finalement rejoint Metz, et c’est bien sous le maillot grenat qu’il disputera demain le derby de l’Est. Reste un point commun entre Fournier et Wiltord : leur avocat, le Messin Fabrice Hénon-Hilaire.

L’arbitre

Un bon souvenir. L’arbitre désigné pour officier à l’occasion du derby de l’Est rappellera de bons souvenirs aux Messins. Le 27 octobre 2009, c’est en effet sous le sifflet de Dominique Julien qu’ils s’étaient imposés sur la pelouse de Châteauroux (1-2), obtenant leur premier succès de la saison à l’extérieur.

L’anecdote

Visite matinale. La grisaille et le vent n’ont pas freiné leur enthousiasme : hier matin, une vingtaine de supporters affiliés à Génération Grenat se sont retrouvés derrière les rambardes du terrain d’entraînement messin. Avant d’assister à la séance, la délégation a profité de sa venue pour rappeler à Yvon Pouliquen et à ses joueurs, en chanson, toute l’importance attachée à l’accession en Ligue 1. L’entraîneur messin a visiblement apprécié la mélodie : « A l’avant-veille d’un derby, ça fait chaud au cœur d’être encouragé. »

Le chiffre

13 361. La meilleure affluence enregistrée cette saison dans les tribunes de la Meinau remonte à la 18 e journée : 13 361 spectateurs avaient assisté à la victoire alsacienne face à Guingamp (2-1). La venue du voisin messin permettra peut-être de donner un coup de frais à l’anecdote. A Saint-Symphorien, l’acte I du derby de l’Est (13 e journée, 1-0) avait attiré 13 979 personnes, soit le record de fréquentation jusqu’ici à Metz.

La phrase

Le retour de Fauvergue. Nicolas Fauvergue a repris la compétition mercredi en CFA, après avoir passé six semaines à l’écart des terrains en raison d’une blessure à la cheville. Pascal Janin pourrait l’aligner demain contre Metz. Commentaire de l’attaquant strasbourgeois : « Six semaines à l’arrêt, c’est long, c’est même très long, quand on aime le football.»

La question

Cyril Serredszum a-t-il déjà eu pour coéquipier d’actuels joueurs messins ? Oui, un seul, mais pas à Metz : il s’agit de Stéphane Borbiconi, cotoyé à Martigues lors du prêt d’une saison de l’actuel défenseur messin. Adjoint de Francis De Taddeo lors de la saison de la dernière montée messine en Ligue 1, celui qui seconde aujourd’hui Pascal Janin à Strasbourg retrouvera en revanche plusieurs joueurs déjà messins à cette époque, comme Christophe Marichez, Julien Cardy et Cheikh Gueye.

C. B. et S. V.

Séb

c’était un 4 avril 2001 : un Messin interdit de territoire

Messagepar Séb » 04 avr. 2010, 20:02

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Faryd Mondragon. Photo RL

Faryd Mondragon, le gardien du FC Metz, est condamné le 4 avril 2001 à deux ans d’interdiction de territoire, et à une amende de 300 000 francs (45 730 euros), par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir utilisé des faux passeports européens dans le but de jouer en France. Deux autres footballeurs sud-américains, le Chilien Pablo Contreras (ex-Monaco) et l’Argentin Emiliano Romay (ex-Nice), sont également sanctionnés pour la même raison. Ces joueurs auraient chargé des cabinets spécialisés de dénicher, dans leurs arbres généalogiques, un ancêtre européen permettant l’obtention de papiers communautaires. Ainsi, Mondragon s’est-il vu remettre un passeport grec, moyennant 1300 dollars et deux billets d’avion pour la Grèce. « Je suis victime d’une tromperie », assure à l’époque le Colombien. Finalement, il pourra garder les cages du FC Metz jusqu’à la fin de la saison après l’appel ­ suspensif ­ interjeté par son avocat. Cette saison-là, le club grenat terminera douzième de Ligue 1 et assurera donc le maintien… notamment grâce aux exploits répétés de Faryd Mondragon ! Celui-ci devra cependant quitter l’Hexagone et rebondira en Turquie, à Galatasaray.

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Xavfoot
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Re: c’était un 4 avril 2001 : un Messin interdit de territoire

Messagepar Xavfoot » 05 avr. 2010, 00:22

Séb a écrit :Image
Faryd Mondragon. Photo RL

Faryd Mondragon, le gardien du FC Metz, est condamné le 4 avril 2001 à deux ans d’interdiction de territoire, et à une amende de 300 000 francs (45 730 euros), par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir utilisé des faux passeports européens dans le but de jouer en France. Deux autres footballeurs sud-américains, le Chilien Pablo Contreras (ex-Monaco) et l’Argentin Emiliano Romay (ex-Nice), sont également sanctionnés pour la même raison. Ces joueurs auraient chargé des cabinets spécialisés de dénicher, dans leurs arbres généalogiques, un ancêtre européen permettant l’obtention de papiers communautaires. Ainsi, Mondragon s’est-il vu remettre un passeport grec, moyennant 1300 dollars et deux billets d’avion pour la Grèce. « Je suis victime d’une tromperie », assure à l’époque le Colombien. Finalement, il pourra garder les cages du FC Metz jusqu’à la fin de la saison après l’appel ­ suspensif ­ interjeté par son avocat. Cette saison-là, le club grenat terminera douzième de Ligue 1 et assurera donc le maintien… notamment grâce aux exploits répétés de Faryd Mondragon ! Celui-ci devra cependant quitter l’Hexagone et rebondira en Turquie, à Galatasaray.
Un jour funeste.


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